Test : PES 6

Après Pro Evolution Soccer 5, voilà la nouvelle version adapté pour la petite console de Sony. Mais Konami a-t-il tiré les leçons du précédent volet qui nous a laissé un certain goût d’inachevé lors de sa sortie?



Pro Evolution Soccer, une grande histoire d’amour entre les puristes du foot et Konami, une grande histoire d’amour qui a failli ne pas prendre avec les PSPlayers (terme de mon invention…enfin je pense). Après un première essai avec PES5 qui nous à laissé sur notre fin, notamment avec l’absence total du mode « Ligue des Masters ». Mais voilà, quand Konami veut charmer tous les fans de foot, il s’en donne les moyens et leur nouveau bébé est sorti dans le but de combler tout le monde.



A peine le jeu lancé, et bien que l’écran soit petit, la magie opère et on lance un match simplement pour se détacher de l’environnement alentour. On s’aperçoit tout de suite qu’il y a quelque chose qui change dans la sélection des équipe, une petite chose mais qui à fait défaut à la série dans les précédents volets. Mais oui ! Ça y est, enfin PES6 possède les licences, certes pas toutes (on note toujours la présence de London F.C ou encore Merseyside Red) le championnat anglais n’est toujours pas officiel mais quelle joie de voir apparaitre le championnat français, italien, espagnol ou encore hollandais sous leurs vrais noms. Le championnat allemand a disparu, passé à la trappe (hélas) mais plusieurs nouvelles équipes font leur arrivée comme le FC Porto, le Benfica Lisbonne, le Sporting Lisbonne, le FC Copenhague, l'Olympiakos, Rosenborg, le Celtic Glasgow, les Rangers, Djurgarden, Galatasaray et le Dynamo Kiev. Ajoutez à cela quelques clubs ne possédant toujours pas leurs noms officiels comme Anderlecht, le FC Bruges, le Sparta Prague, l'AEK Athènes, le Besiktas, Fenerbahce, Boca Junior, River Plate ou encore les Corinthians de Sao Paulo. Et ce n’est pas tout, désormais, certaines équipes nationales possèdent leur vrai maillot ! Et c’est le cas de la France ou encore de l’Angleterre, la Corée du Sud…



Côté Gameplay, la version PSP se rapproche de la version PS2 avec cependant quelques lacunes. Le jeu manque de réaction et bien que fervent défenseur de la croix directionnel, le petit champignon de la PSP est indispensable sinon les joueurs semblent avoir du mal à se diriger et répondent moins facilement au doigt et à l’œil. Et c’est qu’il faut les dompter ses joueurs pour pouvoir gagner dans ce nouvel opus. L’attaque bénéficie plus facilement de contres favorables alors que la défense peine à s’organiser mais surtout à dérober la balle à l’adversère ce qui ajoute beaucoup plus de difficulté au jeu. Le mode Multi-joueurs est quand à lui toujours présent, mais seulement par le réseau ad-hoc et non le Wifi. Adieu les idées de tournois PSP sur le net, si vous voulez faire un tournois, rendez-vous en Lan PSP !



Les Petits absents du jeu, comme sur l’ancien titre, sont Jean-Luc Arribart et Christian Jeanpierre, les deux pipelettes du jeu. Pénible sur les autres supports, ils auraient été pourtant fort bien appréciés sur PSP. Nous devons nous contenter de petites exclamations lorsqu’un but est inscrit…bien vide et l’ambiance du stade ni résous rien.

Graphismes : 16/20
Jouabilité : 12/20
Son : 14/20
Durée de vie : 17/20.

Note finale : 15/20

PES6 est LE jeu de foot sur PSP, cependant sa position de leader ne lui permet pas d’être exempt de défauts qui nuit hélas au jeu. Cependant, il reste une alternative à FIFA bien que celui-ci ne cible pas le même publique de Gamer. Pour finir, ce PES6 arrive certes avec le mode Ligue des Masters mais voilà la bien le seul ajout à la série et c’est bien peu. On attendra PES7 en espérant avoir un mode réseau digne de ce nom et enfin TOUTES les licences.